Croyances et épuisement : comprendre et transformer pour mieux vivre
Découvrez comment les croyances limitantes influencent l'épuisement moral et physique, et comment la sophrologie peut vous aider à les transformer en forces positives.
SANTÉ & BIEN-ÊTRE
Olivier JADOT
1/30/20252 min read


Croyances et épuisement moral et physique : comment elles influencent notre énergie
Nos croyances, conscientes ou inconscientes, jouent un rôle crucial dans notre état émotionnel et physique. Lorsque ces croyances sont limitantes ou rigides, elles peuvent contribuer à un épuisement moral et physique profond. Comprendre ces mécanismes peut ouvrir la voie à un mieux-être durable.
Les croyances : moteur ou frein de notre énergie ?
Une croyance est une pensée que l'on tient pour vraie, souvent formée à partir de nos expériences, de notre éducation ou des normes sociétales. Certaines croyances sont positives et nous poussent à avancer. Mais d'autres, au contraire, peuvent peser lourdement sur nos épaules. Voici quelques exemples :
« Je dois tout faire parfaitement » : Cette croyance peut mèner à une pression constante, augmentant le stress et réduisant nos réserves d'énergie.
« Je ne dois pas demander d'aide » : Elle renforce le sentiment de devoir tout porter seul(e), aggravant l'épuisement.
« Les autres comptent plus que moi » : Se sacrifier en permanence pour les autres peut conduire à un oubli de soi, essentiel pour maintenir un équilibre.
Ces croyances, lorsqu'elles ne sont pas identifiées ou remises en question, peuvent amplifier les crises d'angoisse et provoquer un épuisement chronique. Elles deviennent comme des filtres à travers lesquels nous percevons le monde et nos propres capacités.
Le lien entre croyances et épuisement
Lorsque nous fonctionnons à partir de croyances limitantes, plusieurs conséquences apparaissent :
Des attentes iréalistes : Nous nous fixons des objectifs difficilement atteignables, ce qui mène à la frustration et à une usure émotionnelle.
Un cycle de stress : Les exigences élevées créent un stress constant, et le stress épuise à la fois le corps et l'esprit.
Une baisse de confiance en soi : Ne pas réussir à être à la hauteur de nos propres attentes renforce un sentiment de dévalorisation, ce qui alimente les crises d'angoisse.
Comment les identifier et les transformer ?
Prendre conscience des croyances : Posez-vous la question : Qu'est-ce que je crois devoir faire pour être une bonne personne, un bon parent, ou un bon professionnel ? Identifiez les phrases récurrentes dans votre dialogue interne.
Remettre en question leur validité : Une fois une croyance identifiée, demandez-vous : Est-ce vraiment vrai ? Quelles preuves ai-je que c'est indispensable ? Cette simple réflexion peut commencer à alléger son poids.
Remplacer par des croyances soutenantes : Par exemple : remplacez « Je dois tout faire parfaitement » par « Je fais de mon mieux, et c'est suffisant ». En reformulant vos croyances, vous ouvrez un espace de bienveillance envers vous-même.
La sophrologie, un outil pour travailler sur les croyances
En tant que sophrologue, j'accompagne des personnes confrontées à l'épuisement moral et physique en explorant leurs croyances limitantes. La sophrologie propose des exercices pratiques pour :
Apaiser le stress : Les techniques de respiration et de relaxation aident à prendre du recul sur des croyances oppressantes.
Renforcer la confiance en soi : Par des visualisations positives, vous pouvez progressivement adopter de nouvelles croyances soutenantes.
Se reconnecter à ses besoins : Les exercices d'écoute corporelle permettent de mieux comprendre vos limites et d'apprendre à les respecter.
Retrouver un équilibre durable
Les croyances qui mènent à l'épuisement ne sont pas figées. En les identifiant et en les transformant, vous pouvez briser le cercle vicieux qui alimente le stress et retrouver une énergie nouvelle. La sophrologie offre un chemin bienveillant et personnalisé pour avancer dans cette transformation.
Se libérer de ces croyances, c’est se donner l’opportunité de vivre un quotidien plus serein, où l’épuisement laisse place à l’épanouissement.
Olivier JADOT
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Le sophrologue n’est pas un médecin, il ne fait en aucun cas de diagnostic de pathologie, ni de prescription d’ordre médicale. C’est un spécialiste qui accompagne la personne dans une relation d’aide.


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